Mois : avril 2015

Film australien porté par le toujours impeccable Ewan McGregor, SON OF A GUN nous entraîne dans l’univers carcéral australien sans foi ni loi, où chacun lutte pour sa propre survie.

Le jeune JR, emprisonné pour un délit mineur, se retrouve ainsi catapulté dans ce monde qu’il connaît mal. Pour s’en sortir, le garçon a besoin de se trouver une protection à l’intérieur de la prison ; il se rapproche alors de Brendan Lynch, criminel australien dont la réputation n’est plus à faire.
Mais Brendan Lynch ne donne pas sa protection sans rien en échange : il demande à JR, une fois sa peine purgée, de le faire évader de prison, puis de le suivre dans un projet de hold-up à haut risque. Le jeune JR se retrouve embarqué dans une infernale entreprise criminelle.

Vous avez forcément déjà entendu parler de CATS, ou bien vous connaissez sans nul doute ce visuel noir avec ces immenses yeux de chats jaunes, un visuel qui a fait le tour du Monde et que l’on retrouve comme une image d’Épinal sur des cartes postales ou des photos de Broadway, ou encore de Piccadilly Circus à Londres.
Véritable phénomène mondial depuis sa création en 1981, le Musical CATS arrive à Paris à la rentrée 2015 dans une version entièrement en français, sur la scène du Théâtre Mogador !

La comédienne Clémentine Célarié revient au théâtre et se lance un sacré défi : être seule à porter sur scène le texte de Stefan Zweig, 24H DE LA VIE D’UNE FEMME.
Depuis le début du mois d’avril, elle interprète cette veuve séduisante mais égarée dans l’ennui d’une vie qui ne trouve plus sens. Sur la Riviera française, cette héroïne tragique s’éprend soudainement d’un jeune homme accro aux jeux d’argent.

Avec le retour du printemps et des beaux jours, les Jardins du Château de Versailles reprennent vie, et notamment grâce aux Grandes Eaux Musicales. Et c’est toujours un plaisir de profiter d’un week-end ensoleillé pour redécouvrir les Jardins de Versailles, leurs Bosquets, leurs dédales labyrinthiques, et toutes ces incroyables fontaines impressionnantes !

Après une série de documentaires particulièrement étonnants et passionnants (dont LE SEL DE LA TERRE, César 2015 du Meilleur Documentaire), Wim Wenders revient à la fiction avec EVERY THING WILL BE FINE. Le réalisateur allemand n’avait en effet plus tourné de film  de fiction depuis 2008.

Mélodrame assumé, EVERY THING WILL BE FINE réunit un surprenant casting franco-canado-américain avec Charlotte Gainsbourg, Marie-Josée Croze, Rachel McAdams et James Franco (bien heureux au milieu de toutes ces jolies actrices 😉 ).
On suit à travers les années le parcours de Tomas, jeune écrivain en manque d’inspiration, dont la vie est alors bouleversée par un terrible accident de voiture dont il est à l’origine, et qui coûte la vie à un petit garçon. Traumatisé, Tomas tente de refaire surface, épaulé par Sara, sa vaillante petite amie, toujours là pour lui malgré la souffrance.
Les années passent, Tomas a quitté Sara, et l’écrivain a rencontré le succès et un autre amour … Jusqu’à ce que son passé le rattrape.

« Good Kill » est l’expression utilisée par les pilotes de drones lorsque la cible est touchée et détruite. Le Commandant Tommy Egan est un de ces pilotes : ancien aviateur militaire, le voici reconverti malgré lui à utiliser un joystick derrière un écran, pour diriger des frappes en Afghanistan alors qu’il se trouve bien en sécurité à Las Vegas, et qu’il rentre tous les soirs embrasser femme et enfants au chaud chez lui.
Toutefois, bien qu’éloigné physiquement du terrain de guerre, le Commandant Tommy Egan n’échappe pas au stress et à l’horreur de la guerre, même sur un écran, et à l’éventuel traumatisme qu’il en découle.

Ce sujet inédit au cinéma, la guerre à distance où les pilotes d’avion ne volent jamais, est ainsi au centre de GOOD KILL, nouvelle réalisation de Andrew Niccol (déjà réalisateur des cultes LORD OF WAR et BIENVENUE À GATTACA), qui une fois de plus enrôle Ethan Hawke pour tenir un personnage complexe et vraiment intéressant. 

Un peu plus d’un an après avoir exposé Les Princesses de Disney à travers une collection d’archives exceptionnelles, la Galerie Arludik met de nouveau en lumière les créations les plus emblématiques des Studios Disney, mais cette fois-ci à travers Les Méchants de Disney !

Dessins de travail, ébauches au crayon noir ou colorée des personnages, ou encore celluloïds originaux, les pièces présentées dans cette exposition offrent un large éventail des techniques d’antan de l’animation, et du travail passionnant des Studios Disney, dans la plus pure tradition.

Jauja est une terre fantasmée par les hommes, une terre d’abondance et de sérénité. Sans doute inspiré par cette légende, le réalisateur argentin Lisandro Alonso a décidé de nommer son film de ce nom énigmatique.
Le spectateur se retrouve ainsi transporté au cœur de la Patagonie, suivant le périple du Capitaine Gunnar Dinesen, un ingénieur dans l’armée argentine. Ingeborg, sa jeune fille, l’accompagne mais s’ennuie profondément. Surtout, elle attise le regard de tous les hommes autour d’elle, peu habitués à une présence féminine en mission.
Un matin, le Capitaine se réveille et s’aperçoit que sa fille a quitté le camp au bras d’un soldat. À partir de là, il quitte tout pour partir à sa recherche. Seul et perdu, le Capitaine Gunnar Dinesen se lance dans une quête qui va aller bien au-delà de ce qu’il aurait cru … une exploration de l’Argentine, de JAUJA, et de lui-même.

Attendu depuis trois ans, AVENGERS : L’ÈRE D’ULTRON arrive dans nos salles en mettant fin à une impatience générale méritée, en raison du très bon premier AVENGERS qui avait su relever le défi de réunir autant de super-héros Marvel dans un seul et même film.

Fort de ce succès, le réalisateur très côté ces temps-ci Joss Whedon (scénariste en 2012 de LA CABANE DANS LES BOIS notamment) reprend à nouveau les rênes de la saga pour cet AVENGERS : L’ÈRE D’ULTRON. On y retrouve les têtes pensantes de la Avengers Assemble, Iron Man, Captain America, Thor, Hulk, Black Widow et Hawkeye, ainsi que quelques nouveaux venus, tous réunis sous la même bannière : celle de sauver notre planète.
La bataille contre la terrible organisation HYDRA fait toujours rage, avec cette fois-ci de nouveaux adversaires toujours plus coriaces. L’occasion de retrouver également nos super-héros ensemble, avec aussi leurs problèmes personnels et parfois des incompatibilités d’humeur. Joss Whedon a-t-il réussi la passe de deux ? La planète va-t-elle être sauvée ? Hulk est-il toujours vert ? Tant de questions auxquelles nous allons tenter de répondre …