BABY DRIVER : la route lui appartient

Et si BABY DRIVER était la petite sensation cinéma de cet été 2017 ?! Précédé en tout cas d’un carton au box-office américain tout à fait remarquable, le sixième long-métrage de l’anglais Edgar Wright risque fort d’être celui qui va l’amener à rencontrer (enfin) un succès commercial notoire et populaire.

Le scénario de BABY DRIVER tient certes sur un mouchoir de poche, mais là n’est pas forcément l’essentiel. En quelques mots, le jeune Baby (interprété par Ansel Elgort) est ce qu’on appelle aux États-Unis un getaway driver : il est chargé de conduire les braqueurs jusqu’au lieu de leur braquage, et surtout de les en sortir ensuite. Mais la particularité de Baby, c’est qu’il rythme systématiquement ses missions au son de la musique qu’il écoute en permanence sur son iPod, le seul moyen pour lui de noyer un acouphène issu d’un violent accident de voiture dans son enfance.

Hommage à George A. Romero, le maître du film de zombies

George A. Romero n’est pas forcément de ces réalisateurs ultra populaires auprès du grand public, il faut dire aussi qu’il a consacré toute sa vie aux films de genre, alors forcément … Malgré cela, ses héritiers aujourd’hui sont légions, et nombreux sont les cinéastes et les réalisateurs de séries télévisées qui lui doivent énormément à l’heure actuelle !

Derrière le père et le pionnier du film de zombies qu’il est, George A. Romero nous laisse surtout en héritage une filmographie passionnante et visionnaire sur bien des sujets et bien des aspects.

THE CIRCLE : un cercle imparfait

Après LA BELLE ET LA BÊTE de Disney sorti un peu plus tôt cette année, l’actrice Emma Watson squatte à nouveau nos écrans avec THE CIRCLE.

Changement complet de décor et d’ambiance avec ce thriller d’anticipation basé sur le roman dystopique du même nom, signé de l’auteur américain Dave Eggers. Dans un futur proche (voire carrément dans le présent, non ?!), la société The Circle spécialisée dans les nouvelles technologies et les réseaux sociaux, engage Mae Holland (Emma Watson), pour qui intégrer cette énorme entreprise est une opportunité en or !
Tandis que Mae prend de plus en plus de responsabilités, le fondateur de l’entreprise Eamon Bailey (Tom Hanks), l’encourage à participer à une nouvelle expérience au sein de The Circle : ce projet bouscule alors les limites de la vie privée et de la vie sociale exposée aux autres, et les choix de Mae dans son quotidien impactent désormais considérablement la vie de sa famille, ses amis, voire bien au-delà …

THE LAST GIRL : elle n’est pas celle que vous croyez …

Sorti (trop) discrètement sur nos écrans en France, THE LAST GIRL – CELLE QUI A TOUS LES DONS propose une variation intéressante autour du film de zombies.

Avec un casting non négligeable (Gemma Arterton et Glenn Close notamment), et la découverte pour la première fois au cinéma de la toute jeune Sennia Nanua, THE LAST GIRL nous entraîne dans un futur proche, au cours duquel l’humanité toute entière est ravagée par un virus mystérieux et complexe, qui zombifie les humains. Jusque là, rien de bien nouveau sous le soleil … Mais une poignée d’enfants, pourtant contaminés, résistent partiellement au virus : s’ils sont bien attirés par la chair humaine, ils échappent à toute mutation physique, et surtout continuent de penser et d’éprouver des émotions.
Retenus dans une base militaire dans la campagne anglaise, ces enfants sont l’unique espoir d’un éventuel antidote au virus. Lorsque la base est attaquée, l’un des enfants, Melanie, qui semble être la plus surdouée d’entre eux, réussit à s’échapper en compagnie de son professeur, de deux soldats, et d’une biologiste qui ne voit en elle qu’un cobaye indispensable à la découverte d’un vaccin.