On avait laissé le réalisateur britannique Christopher Nolan en 2012 avec la conclusion de sa trilogie DARK KNIGHT où il avait totalement réinventé la saga Batman. Et même si le dernier volet THE DARK KNIGHT RISES nous avait moins emballé que l’époustouflant et nihiliste THE DARK KNIGHT (où s’affrontaient l’homme chauve-souris et un Joker jusqu’au-boutiste d’exception), il n’en demeure pas moins que Christopher Nolan était définitivement passé dans la cour des (très) Grands, se révélant surtout comme un des rares réalisateurs du XXIème siècle capable d’imposer une patte d’auteur sur des films à très gros budget, orientés blockbusters haut de gamme.
Pas facile de trouver un nouveau souffle quand on s’est autant investi dans une trilogie très ambitieuse. Christopher Nolan est alors parti dans les étoiles et la galaxie (et même au-delà) pour y trouver une nouvelle inspiration. Auréolé d’un mystère exceptionnel devenu rarissime au cinéma de nos jours (seules des images énigmatiques et une bande-annonce en forme de puzzle incomplet ont servi à promouvoir le film), INTERSTELLAR nous est présenté dans le plus grand des suspens.