Lorsque Wallace (Daniel Radcliffe) se rend à une soirée organisée par son meilleur ami Allan (Adam Driver), il est loin de se douter que sa rencontre avec la jolie Chantry (Zoe Kazan), la cousine d’Allan, va changer sa vie ! Une grande complicité s’installe immédiatement entre les deux protagonistes, le coup de foudre est presque là … Le seul petit problème, c’est que Chantry est déjà en couple avec Ben (Rafe Spall) depuis cinq ans. Alors Chantry propose à Wallace de conclure un pacte : ils se promettent l’un l’autre de rester amis, rien de plus.
Au fil du temps, leur complicité s’accroît et évolue. Afin de conquérir définitivement le cœur de Chantry, Wallace se rend compte qu’il va lui falloir faire des choix qui pourraient anéantir leur amitié.
Quelques éléments du destin facilitent les avances de Wallace envers Chantry, mais rendent aussi la situation tendue. On assiste alors à une subtile joute amoureuse entre Chantry et Wallace. Mais de quelle manière se terminera cette joute ?
ET (BEAUCOUP) PLUS SI AFFINITÉS est une comédie romantique bourrée d’acteurs talentueux. Daniel Radcliffe nous fait vite oublier les prestations amoureuses de son personnage dans la saga HARRY POTTER, et nous séduit dès le début du film par l’humour et le caractère de son personnage Wallace. Quant à Zoe Kazan (découverte dans ELLE S’APPELLE RUBY en 2012) et Adam Driver (que l’on avait pu voir dans J. EDGAR), ils nous font rire du début à la fin. Ce film nous met véritablement de bonne humeur dès les premières minutes !
Les personnages, âgés entre 25 et 30 ans, sont vraiment bien trouvés. Wallace est encore fragilisé émotionnellement par la rupture avec son ex petite amie. Il est drôle malgré tout, et assez imaginatif, tout comme le personnage de Chantry. De son côté, Allan est très détendu et impulsif, avec un humour un peu gras. Nous les accompagnons et rions avec eux tout au long du film.
ET (BEAUCOUP) PLUS SI AFFINITÉS nous séduit par son humour et sa légèreté. C’est moderne et dynamique, et le long-métrage se démarque des films romantiques habituels, qui souvent se prennent trop au sérieux. Autre particularité, le personnage principal est ici un homme, ce qui est assez rare pour une comédie romantique.
Mais au-delà de l’humour très présent, le récit aborde aussi des sujets comme la conception de l’amour, celle que chacun peut avoir, et les conflits que cela peut parfois engendrer. Ce film illustre bien le fait que chacun est amené à faire des choix, et à prendre des décisions plus ou moins propices à l’amour, ce qui arrive finalement à tout le monde, à un moment dans la vie.
L’histoire en elle-même est assez banale, et il y a évidemment quelques clichés propres aux comédies romantiques (les voyages en avion à l’autre bout du monde, l’inévitable séquence au cinéma) ; mais leur utilisation avec parcimonie rend le film subtil et agréable. Cela dit en passant, certaines séquences se jouent avec dérision de ces stéréotypes du film romantique, et c’est plutôt malin.
À noter qu’il n’y a pas de musique clichée aux violons, c’est un vrai bon point ! Les musiques passent bien, elles remplissent pleinement leurs rôles. Alors certes, ET (BEAUCOUP) PLUS SI AFFINITÉS n’apporte rien de nouveau au genre, si ce n’est une énorme bouffée d’air frais via ses différents personnages pleins de drôlerie.
Il faut reconnaître que pour sa première comédie romantique, Daniel Radcliffe assure. Il est impeccable, et rend son personnage atypique et attachant. ET (BEAUCOUP) PLUS SI AFFINITÉS est la bonne petite comédie romantique de cet automne, et contrairement aux apparences, elle s’adresse à tout le monde, à un public de tout âge, filles comme garçons. Les hommes pourront y trouver une histoire romantique qui leur parle, et surtout s’identifier au personnage principal !
En dépit d’une histoire assez simple, ET (BEAUCOUP) PLUS SI AFFINITÉS reste fidèle à lui-même, et ce long-métrage a le mérite de nous faire rire. Allez voir ce film si vous voulez vous détendre, c’est revigorant !
ET (BEAUCOUP) PLUS SI AFFINITÉS, sortie en France le 29 octobre 2014.
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Article rédigé par Théotime.