BLACK STORM est le nouveau film catastrophe de cet été, et il nous emmène tout droit dans la ville de Silverton, petite bourgade américaine qui se retrouve alors au cœur d’une intense activité météorologique. Des tornades terribles et sans précédent dévastent la ville. Face à cette catastrophe, certains tentent de se cacher et de se protéger, tandis que d’autres au contraire essaient à tout prix de se trouver au plus près des tornades : ils ambitionnent ainsi de les étudier, ou plus vainement de filmer le moment présent pour le diffuser ensuite sur Youtube.
Des scientifiques, un proviseur de lycée et père de famille, des adolescents sans peur et autres Rednecks idiots sont donc les héros de ce long-métrage où ils affrontent une Mère Nature déchaînée. Le réalisateur Steven Quale utilise le principe du found footage pour mettre en scène BLACK STORM, un procédé qui consiste à présenter les images du film comme si elles avaient été filmées par les protagonistes eux-mêmes, que cela soit avec une GoPro, une petite caméra vidéo ou encore leurs téléphones portables. BLACK STORM réussit-il à vraiment tout balayer sur son passage ?
La spécificité principale de BLACK STORM c’est ce recours au found footage. Mais cette technique de mise en scène a fait largement ses classes depuis plusieurs années, et elle commence à être assez éculée pour ce genre cinématographique notamment. Le réalisateur américain Steven Quale (dont le principal fait d’armes est DESTINATION FINALE 5, pour situer sa carrière) ne parvient pas à y apporter quelque chose de neuf ou d’original. Mais ce n’est qu’un demi reproche, car les défauts de ce film sont ailleurs.
Tout d’abord, les personnages, bien que variés et nombreux, sont totalement caricaturaux et très vite inintéressants. On ne s’attache jamais à ces héros d’un jour, qu’on trouve même parfois agaçants et dont le comportement frôle aussi le ridicule par moments.
Quant aux tornades en elles-mêmes – le sujet central de ce film au fond -, il faut reconnaître que les effets spéciaux ont bénéficié d’un travail plutôt poussé et qu’ils apportent à ces tornades une vraie densité à l’écran. En revanche, les scènes d’actions sont malheureusement assez répétitives, respectant toujours le même modus operandi. Au fur et à mesure de la progression narrative, et malgré des tornades de plus en plus imposantes, on s’ennuie face à cette répétition des événements.
Autre bémol, le film comporte de très nombreuses invraisemblances, en premier lieu dans les réactions des personnages, comme on le disait plus haut, mais pas uniquement. On est par exemple très surpris de l’absence totale de toutes forces de l’ordre ou de sécurité civile. Quant aux acteurs, ils font ce qu’ils peuvent avec des dialogues et des scènes pas toujours évidentes et pas forcément d’une écriture très fine.
BLACK STORM ne parvient jamais vraiment à susciter de la tension et de la peur malgré les moyens mis en œuvre, et l’on n’arrive pas à éprouver une quelconque inquiétude à l’égard de ces différents héros. Le film n’est pas très long ce qui fait qu’on évite l’ennui, mais jamais l’engouement ne vient.
Au final, BLACK STORM ne nous offre guère d’originalité dans le genre du ‘film catastrophe’, et ses nombreuses faiblesses scénaristiques en font une déception, ne permettant vraisemblablement pas à ce long-métrage de rester dans nos mémoires, et encore moins de se hisser au niveau des blockbusters de cet été. La tempête en moi est très loin d’avoir balayé le passé …
Au-delà du film BLACK STORM, découvrez en exclusivité l’Expérience OCULUS RIFT à Paris !
UN DISPOSITIF 4D UNIQUE :
Du 08 au 11 août 2014, les spectateurs du Gaumont Opéra Capucines à Paris pourront vivre une expérience exceptionnelle grâce au système OCULUS RIFT qui leur permet de se plonger littéralement dans le film BLACK STORM !
Une cabine spécialement conçue pour l’occasion, dotée de ce système de réalité virtuelle révolutionnaire (OCULUS RIFT), est installée dans l’enceinte du cinéma et fait vivre au public une expérience 4D unique, en les projetant dans quelques une des scènes ultra-spectaculaires du film.
QU’EST-CE QUE L’OCULUS RIFT ?
Le système OCULUS RIFT (développé par la firme Oculus VR, filiale de Facebook) se présente sous la forme d’un masque avec un écran numérique placé à l’intérieur, à quelques centimètres des yeux. Des scènes 3D du film sont ainsi projetées sur cet écran intégré. Des capteurs hyper sensibles détectant les mouvements de tête de l’utilisateur, adaptent l’image en temps réel afin de produire l’illusion d’immersion totale dans ces scènes. En plus du masque, des puissants ventilateurs et hauts-parleurs également installés dans la cabine, permettent à l’utilisateur de ressentir la force destructrice d’une des tornades du film.
L’expérience BLACK STORM OCULUS RIFT vient tout droit du dernier Comic Con de San Diego (en 2014) où elle a été dévoilée et expérimentée pour la première fois.
BLACK STORM, sortie en France le 13 août 2014.
[youtube]http://youtu.be/jsClrMck_UQ[/youtube]
Article rédigé par Lui.