NEED FOR SPEED : oubliez le code de la route !

need for speedNEED FOR SPEED est l’adaptation cinéma du célèbre jeu vidéo dont le premier opus est sorti il y a tout juste vingt ans, à l’époque il s’appelait d’ailleurs The Need For Speed.
Vingt ans donc et des adaptations sur à peu près toutes les plateformes plus tard, ce jeu de courses de voitures déboule sur grand écran. L’idée principale est toujours la même : une course illégale en dehors des circuits, avec des bolides tous plus puissants les uns que les autres. Toutefois, pour étoffer un peu la trame narrative, on y ajoute une rivalité entre deux pilotes, le gentil Tobey Marshall (Aaron Paul) et le méchant Dino Brewster (Dominic Copper), et bien sûr une jolie fille entre les deux. Bref, une histoire classique mais l’essentiel n’est pas là, notre avis dans 5,4,3,2,1 … Partez !

On l’a déjà bien compris, l’adaptation au cinéma d’un jeu d’arcade peut difficilement aboutir à un scénario complexe et étoffé. NEED FOR SPEED n’est pas l’exception à la règle, et si tout est très linéaire et prévisible, on ne va pas non plus se mentir en affirmant que l’on attendait le contraire et que l’on était venu pour voir un film à intrigues. On sait où on met les pieds après tout.

En revanche, on s’attend à deux choses : de l’action – et plus précisément des courses en voitures -, et quelques références incontournables au jeu vidéo. Et en cela, NEED FOR SPEED est plutôt réussi. En effet, le nombre de belles et puissantes voitures est impressionnant : des Lamborghini aux Bugatti en passant par les Lotus, et bien sûr la Ford Mustang qui fête ses cinquante ans, elles sont toutes là pour le plaisir des amateurs de bruyants moteurs.

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Les courses sont assez trépidantes, et on avait presque perdu l’habitude de voir autant de cascades dans un même film, à l’époque du tout numérique et du fond vert ! Quant à la dernière course du film (et sans aucun spoiler), elle est une belle apothéose, variée et captivante. Cette séquence réussit d’ailleurs plutôt bien à retranscrire les courses mythiques du jeu vidéo, et les joueurs y retrouveront les éléments essentiels qui ont fait le succès du jeu (à l’image aussi de la première course qui se déroule dans un décor tout droit sorti du jeu).

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En revanche, dès que NEED FOR SPEED quitte la route, il le fait au sens propre comme au figuré. Le casting fait ce qu’il peut, et on sauve surtout la prestation de Imogen Poots (jeune comédienne britannique que l’on adore). Mais le cas Aaron Paul est beaucoup moins convaincant. Peu charismatique, l’acteur n’arrange pas la situation avec son jeu monotone.
D’autre part, les décors sont beaucoup trop factices, et la photographie équivalente à celle des clips de musique, ne parvient pas à créer une ambiance propre au film. Jamais un garage n’aura été aussi propre, et il en va de même pour la collection de débardeurs flambant neufs.

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Néanmoins, les petites touches d’humour donnent du pep’s à ce long-métrage et elles sont bienvenues. Ainsi, ce recours à l’humour permet de passer rapidement sur ces intermèdes narratifs, loin d’être essentiels au film.

Au final, NEED FOR SPEED se destine aux amateurs de la saga vidéo, aux fans de voitures, de sport mécanique, et de courses automobiles qui sont – il faut le reconnaître – nombreuses et parfaitement exécutées.

NEED FOR SPEED, sortie en France le 16 avril 2014.

[youtube]http://youtu.be/zl5DbLGTToA[/youtube]

Page Facebook officielle NEED FOR SPEED.

Article rédigé par Lui.

6 réponses sur « NEED FOR SPEED : oubliez le code de la route ! »

Bonjour,

J’ai vu le film aujourd’hui et je le trouve très très bien. Personnellement, il me fait oublier carrêment Fast&furious et surtout nfs est meilleur que f&f. L’humour donne un + dans ce film que j’apprécie beaucoup et qui me fait rire. J’espère qu’ils vont faire Need For Speed 2, surtout quand on voit la fin 😉

Se regarde avec un certain plaisir fortement gâché par par des absurdités spatio-temporelles indignes entre le 4/4 (et d’autres) et la voiture dont on nous bassine avec la puissance de son moteur hyper gonflée.
Reste de l’action assez bien filmé, raisonnable, cela repose agréablement d’un spectaculaire WTF consternant tjs dans la surenchère. Quoique l’ancien cascadeur aurait pu faire beaucoup mieux et éviter de pomper la scène « girly » à Tarantino. Le sentiment de vitesse vient surtout de quelques brefs plans « décentrés » et de la bande son.
Pour ma part, j’ai pris plus de plaisir à contempler Imogen Poots que les autres châssis.

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