APRÈS MAI, réalisé par Olivier Assayas

L’adolescence est souvent une période de doutes, où l’on se cherche et ou l’on tente de répondre à cette question « Qui suis-je ? » , pour essayer ensuite de trouver une réponse encore plus délicate à « Qui veux-je être ? ». Et tout cela est peut-être encore plus complexe voire dangereux lorsque l’on est un ado, en banlieue parisienne, en 1970.
L’année 1970, il faut l’entendre comme la période qui suit ce fameux bouleversement dans l’Europe et même dans le monde que fut 1968. Olivier Assayas tente de dresser un portrait (parfois un peu autoportrait) d’une partie de la jeunesse de l’époque. Il le fait à travers les yeux de Gilles, lycéen un peu rêveur, un peu peintre, un peu tout et surtout beaucoup perdu, comme tous ses amis qui virevoltent aussi autour de lui.

SINISTER, réalisé par Scott Derrickson

Ellison Oswalt est écrivain, spécialisé dans les romans policiers inspirés de faits réels. En panne d’inspiration et avec la tenace envie de renouer avec le succès, il décide d’emménager avec sa femme et ses deux enfants dans une nouvelle maison, sans leur préciser que les précédents habitants du lieu ont été retrouvés pendus dans leur jardin. L’affaire n’a jamais été élucidée.
Dans cette grande demeure où il pense trouver matière à un prochain livre, Ellison fait l’étrange découverte dans le grenier de bobines de films en Super 8. S’imaginant tomber sur des films de vacances, il se retrouve avec les images de meurtres abominables de familles entières, horriblement mis en scène. Qui a filmé ces tueries, qui sont ces personnes assassinées, pourquoi ces films traînent-ils dans cette maison ? Toutes ces questions finissent par tourner à l’obsession pour Ellison …

ARGO : Ben Affleck bouscule les codes du genre

ARGO est un film complexe à bien des niveaux. Il y a d’abord cet ambitieux projet de s’attaquer à un sujet plutôt délicat, dont les résonances avec notre histoire contemporaine ne manquent pas.
Ensuite, il s’agit de s’aventurer dans le genre cinématographique du film historique, souvent casse-gueule pour de nombreux réalisateurs car il faut conjuguer à la fois justesse de la reconstitution, réalisme, tout en évitant l’effet catalogue d’époque (du genre à truffer chaque plan de symboles bien lourds pour signifier à l’excès qu’on est bien dans telle ou telle période historique).
ARGO
touche également au genre du thriller d’espionnage en mode infiltration, et là aussi, l’enjeu n’est pas évident car les réalisateurs ont souvent tendance à mettre en place une nébuleuse scénaristique très opaque, sans se préoccuper de la cohérence de l’ensemble pour le spectateur.

Ben Affleck, acteur principal et surtout réalisateur d’ARGO,  a t-il les épaules assez larges pour réussir un tel projet ?

NOUS YORK : ça sera sans nous !!!

J’ai vu NOUS YORK véritablement sans aucun a priori, puisque je n’ai pas eu l’occasion de voir TOUT CE QUI BRILLE sorti en salles en 2010. À l’exception des échos autour du succès public et critiques de leur premier long-métrage, je ne connaissais rien du cinéma de Géraldine Nakache en tant que réalisatrice, et d’Hervé Mimran, avec qui elle co-réalise donc ce second film, comme c’était le cas pour le premier.
J’étais plutôt contente en fait d’avoir l’opportunité de découvrir leur travail, car il faut bien le dire, le succès presque inattendu de TOUT CE QUI BRILLE a largement mis en lumière ce duo de réalisateurs, et puis attirer notre attention.

Mais voilà, la séance de NOUS YORK a ressemblé pour moi tour à tour à un gros moment de doute (tout ceci est-il bien sérieux ?…), puis à un sentiment de gêne, de stupéfaction, suivi de plusieurs passages par le stade de l’énervement (non, mais tout ça est-il bien sérieux ???), pour finir sur des rires nerveux qui se mêlaient à un certain ennui. Pourquoi NOUS YORK est-il le film à fuir absolument ? Explications.

Nouveauté sur Go with the Blog : la bande-annonce de la semaine

Un peu de neuf sur Go with the Blog, nous avons dorénavant mis en place sur le Blog, tout en haut de la colonne de droite : « La BA de la semaine ».

Cette « bande-annonce de la semaine », c’est quoi, comment ça marche ? … C’est très simple ! Chaque lundi, nous mettons une nouvelle bande-annonce de film en avant, via cette présence sur la home page ainsi que sur toutes les pages du Blog. Cette bande-annonce correspond évidemment à un film qui sort précisément cette semaine.

Comment choisissons-nous « La BA de la semaine » ?
Plusieurs possibilités : soit il s’agit d’un film que nous avons eu l’opportunité de voir un peu avant sa sortie et pour lequel nous avons un vrai coup de cœur ; soit il s’agit du film que nous préférons cette semaine là parmi ceux que nous avons vus ; soit enfin, c’est le film que nous attendons le plus parmi ceux qui sortent en salles.

Découvrez donc à présent chaque lundi notre « bande-annonce de la semaine » sur Go with the Blog, et également en nous suivant via notre page Facebook et notre Twitter ! 😉

Pour toutes vos remarques ou vos questions, n’hésitez pas à laisser un commentaire au bas de cet article, ou à nous contacter directement par email :
Lui@gowith-theblog.com
Elle@gowith-theblog.com

Elle & Lui.

LES ENFANTS DU PARADIS : la nouvelle grande exposition de La Cinémathèque

Quand on nous a proposé d’assister au vernissage de la nouvelle exposition de La Cinémathèque de Paris, consacrée au film LES ENFANTS DU PARADIS, réalisé par Marcel Carné en 1945, nous avons été très honorés et enchantés de pouvoir participer à cet évènement. La Cinémathèque met en place depuis maintenant plusieurs années des expositions dédiées au cinéma, toutes plus fascinantes et passionnantes les unes que les autres !

Mais ce vernissage avait lieu un soir où les agendas de Go with the Blog étaient déjà archi complets (oui pour une fois, malheureusement, nous étions occupés de toutes parts, ça ne nous arrive vraiment pas souvent …). Alors nous avons proposé à notre ami Thibault, cinéphile de la première heure, de participer à cet évènement à notre place et d’être le temps d’une soirée, l’envoyé très spécial de Go with the Blog 😉
Il en est revenu les bras chargés de jolies photos, et c’est lui qui vous raconte l’exposition LES ENFANTS DU PARADIS !

Les décors de FRANKENWEENIE s’exposent à Paris

Pendant quelques jours, les décors et les personnages qui ont servi à réaliser le film FRANKENWEENIE en stop motion (de l’animation image par image avec des figurines et des décors miniatures réels), sont exposés à Paris, place du Dôme aux Quatre Temps à la Défense, juste aux pieds du cinéma UGC Ciné Cité.

Il s’agit d’une petite exposition exceptionnelle car itinérante, et surtout elle permet de saisir toute l’ampleur du travail et la minutie des détails qui ont été nécessaires pour la réalisation de ce long-métrage de Tim Burton, résultat de deux années entières de tournage.

Nous sommes allés vérifier sur place si les cheveux du personnage de Victor étaient en fibres ou en plastique, et si la queue du chien Sparky était toujours bien accrochée sur l’animal. 😉  Nous vous proposons surtout de partager une sélection de photos. C’est parti !

SKYFALL, réalisé par Sam Mendès

Plus vraiment besoin de présenter Bond, James Bond agent 007, le plus célèbre des espions de la Couronne, qui revient pour la vingt-troisième fois sur les écrans en concomitance avec les cinquante ans de la franchise.
SKYFALL est un superbe cadeau dont l’artisan de l’écrin est Sam Mendès, un réalisateur anglais bien entendu. À de nombreux niveaux, cette nouvelle aventure est pleine d’idées et de réussite. Tout d’abord dans l’histoire, car tout en respectant la trame originelle (un méchant démoniaque contre Bond), l’équipe du projet a su la moderniser, non pas en développant un énième personnage voulant devenir le maître du monde – un statut totalement dépassé de nos jours -, mais en créant une vendetta contre M, la chef du MI6.