SKYFALL, réalisé par Sam Mendès

Plus vraiment besoin de présenter Bond, James Bond agent 007, le plus célèbre des espions de la Couronne, qui revient pour la vingt-troisième fois sur les écrans en concomitance avec les cinquante ans de la franchise.
SKYFALL est un superbe cadeau dont l’artisan de l’écrin est Sam Mendès, un réalisateur anglais bien entendu. À de nombreux niveaux, cette nouvelle aventure est pleine d’idées et de réussite. Tout d’abord dans l’histoire, car tout en respectant la trame originelle (un méchant démoniaque contre Bond), l’équipe du projet a su la moderniser, non pas en développant un énième personnage voulant devenir le maître du monde – un statut totalement dépassé de nos jours -, mais en créant une vendetta contre M, la chef du MI6.

C’est sur cette idée d’allier la tradition et la modernité que repose en grande partie le film, et on peut dire que SKYFALL est très riche en bonnes surprises.
La tradition d’abord, se retrouve dans un James Bond très anglais. Une grande partie de cet épisode se déroule à Londres, magnifiquement filmée, jusqu’au plus profond de ses entrailles, son fameux métro. La ville y est très reconnaissable et elle constitue une entité à part entière du film ; on en utilise les moindres caractéristiques. Il en va de même pour les merveilleux paysages de la campagne écossaise, superbement filmés eux aussi.
Le Royaume-Uni est donc mis à l’honneur par sa beauté et aussi sa culture, l’humour très british est également présent, tout comme l’élégance qui va de soi avec James Bond. De plus, les petits clin d’œils aux divers épisodes de la saga ne manquent pas de ravir les fans.

Quant à la modernité, elle vient dynamiser l’ensemble. Jamais nous n’avons vu un James Bond avec de telles faiblesses. La très bonne trouvaille scénaristique, c’est d’en faire un agent 007 qui commence à vieillir, à être moins performant et peut-être un peu dépassé. Cela lui confère un aspect moins indestructible, rendant alors le long-métrage d’autant plus captivant.

Et comme si cela ne suffisait pas, l’adversaire de James Bond semble être, lui, parfaitement ancré dans le moderne, maestro du piratage informatique. Interprété par un Javier Bardem très convaincant, le personnage du méchant porte autant le film que celui de 007.
On retrouve aussi Judi Dench dans le rôle de M, présente pour la septième fois. Mais cette fois-ci, son rôle ne se limite pas à quelques apparitions, et l’on peut voir avec plaisir son jeu d’actrice vraiment très juste. Enfin, un dernier mot sur Bérénice Marlohe, la James Bond girl, française de surcroît, qui bien que peu présente, parvient tout de même en une séquence à se faire remarquer.

Autre réussite indispensable pour un bon film d’espionnage, les scènes d’actions. D’entrée ici, la barre est placée très haut. Les différentes séquences de courses poursuites, fusillades ou autres hobbies d’espion qui jalonnent SKYFALL, sont parfaitement réalisées, innovantes sur bien des points, et extrêmement prenantes. Elles rythment élégamment ce long-métrage, et chose rare, elles sont pour certaines très longues !

Avec une très bonne réalisation, des acteurs qui tiennent leur rang (et notamment le duel Daniel Craig / Javier Bardem), des scènes d’actions remarquables sur un rythme effréné, ce nouvel épisode d’une franchise immortelle tient toutes ses promesses. Que pouvons-nous encore ajouter, à part qu’il faut aller voir SKYFALL, sans doute la plus intéressante des missions de l’agent secret le plus connu.

SKYFALL, sortie en France le 26 octobre 2012.

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Article rédigé par Lui.
SKYFALL - 007 James Bond Daniel Craig movie picture - Go with the Blog

3 réponses sur « SKYFALL, réalisé par Sam Mendès »

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