Avec PHANTOM THREAD son huitième long-métrage, le réalisateur américain Paul Thomas Anderson nous livre une œuvre incroyablement fascinante, déstabilisante, dont l’élégance millimétrée n’a d’égal que la densité des sentiments qui la traversent.
On est dans les années 50 près de Londres, et le couturier Reynolds Woodcock est un créateur à la renommée croissante. Sa maison de haute-couture est alors choisie pour dessiner les tenues des belles de la haute société, stars de cinéma et autres mondaines. C’est avec sa sœur Cyril, omniprésente et d’une implacable rigidité, que Reynolds Woodcock dirige son entreprise familiale.
Alors qu’il s’arrête un jour prendre un petit-déjeuner dans une auberge de campagne, le couturier rencontre Alma, une jeune serveuse. Il tombe sous son charme timide et fragile, la séduit, et en fait aussi sa muse. Mais cette relation entre un artiste obsessionnel au désir sans cesse refoulé, et cette jeune femme d’abord déboussolée puis prête à tout surmonter pour celui qu’elle aime, ne va cesser de traverser les méandres labyrinthiques et complexes des sentiments.