LES CINQ LÉGENDES : Dreamworks se met dans nos petits souliers

À l’approche de Noël, les films d’animations pour ravir les enfants arrivent en masse dans les salles obscures. Cette semaine, ce n’est pas moins de CINQ LÉGENDES qui débarquent de toute leur splendeur afin d’émerveiller petits et grands. Le Père Noël, le lapin de Pâques, la petite fée des dents perdues et le marchand de sable, tous veillent sur l’innocence et la magie de l’enfance. Les enfants sont heureux et tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes, jusqu’au jour où Pitch le croquemitaine, revient dans l’unique but de briser les rêves des enfants et d’imposer un règne de terreur et de désillusion !
Face à un tel ennemi, nos légendes ont besoin de l’aide d’un cinquième héros : Jack Frost. Rebelle, solitaire et mystérieux, le jeune garçon est doté de très grands pouvoirs, encore faut-il qu’il parvienne à les contrôler …

Dreamworks Animation (à qui l’on doit déjà SHREK, MADAGASCAR ou le CHAT POTTÉ) nous offre un très beau conte féérique de Noël avec tous les éléments indissociables qui le composent. Tout d’abord ce film d’animation est véritablement magnifique, Dreamworks ne faisant que confirmer que les possibilités sont très grandes et qu’ils ont une parfaite maîtrise des outils actuels. Il est aussi très beau visuellement, entre couleurs vives et joyeuses, et par moments plus sombres. C’est un vrai régal pour les yeux, disons-le tout net ! De plus, la 3D est pour une fois utile et bien exploitée, évitant de trop ternir les couleurs.

Un autre élément important contribuant à bâtir cet univers de conte, est la musique très présente dans ce long-métrage, presque une actrice à part entière. Une fois de plus, c’est le multi-récompensé Alexandre Desplat qui se charge de de l’habillage sonore de ces CINQ LÉGENDES. Beau à regarder et agréable à écouter, voilà qui aide le spectateur à entrer dans cet univers onirique, qui est joli et mignon, mais qui sait aussi être très sombre ; et les deux tableaux sont bien traités. On peut même penser que les séquences mettant en avant le croquemitaine peuvent être quelque peu effrayantes pour les plus petits, c’est peut-être le petit bémol que l’on peut apposer au film.

Du côté des personnages, là aussi la trouvaille est assez bonne. Ils se complètent très bien et la petite bande est cohérente et drôle : le méchant est vraiment méchant, et les héros sont plutôt originaux, en tout cas peu exploités au cinéma jusqu’à présent. Aller chercher le lapin de Pâques ou le marchand de sable comme personnages principaux constitue une vraie bonne idée ; et même le Père Noël est traité ici de façon originale. En effet, on a l’habitude de le voir rondouillard, tendre voire un peu mielleux. Or ici, c’est un cosaque costaud et tatoué, une façon de bousculer le cliché avec humour.

L’humour est d’ailleurs un ingrédient important dans LES CINQ LÉGENDES, disséminé par petites touches régulières mais qui font toujours mouche. Il permet ainsi aux adultes d’y trouver là une raison supplémentaire d’apprécier ce film et de se sentir concernés par le récit, même si le projet scénaristique semble davantage être orienté vers un jeune public.

Pour ce Noël, Dreamworks nous offre un très beau cadeau ! LES CINQ LÉGENDES atteint une beauté visuelle et graphique impressionnante, servie par un bon scénario qui permet à tous de trouver son plaisir avec cette petit bande de héros, même si l’on peut émettre quelques toutes petites réserves sur deux ou trois scènes peut-être un peu effrayantes pour un très jeune public.

LES CINQ LÉGENDES, sortie en France le 28 novembre 2012.

[youtube]http://youtu.be/8Fn9ExpXIWo[/youtube]

Article rédigé par Lui.

2 réponses sur « LES CINQ LÉGENDES : Dreamworks se met dans nos petits souliers »

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