MISTRESS AMERICA : New York, ton univers impitoyable

mistresss america

C’est au  réalisateur américain Noah Baumbach que l’on doit la comédie MISTRESS AMERICA, dont il signe également la production et le scénario (coécrit avec l’une des deux actrices principales, Greta Gerwig, qui est aussi sa compagne dans la vie). Noah Baumbach a auparavant réalisé KICKING AND SCREAMING (son premier film en 1995), LES BERKMAN SE SÉPARENT (pour lequel il a remporté l’Oscar du meilleur scénario en 2006), et aussi notamment FRANCES HA en 2012, plébiscité par la critique.

En partant étudier dans une université de Manhattan, Tracy (interprétée par Lola Kirke) pensait vivre la grande aventure, entre l’effervescence de la ville, les cours universitaires passionnants … Mais rien ne se passe comme prévu. Quand elle découvre que le garçon qui lui plait est déjà pris, et qu’elle n’est pas admise au cercle littéraire qu’elle convoite tant, elle décide alors de contacter avec Brooke (Greta Gerwig), sa future demi-sœur et vraie new-yorkaise, avec qui elle va vivre de folles aventures !

MISTRESS AMERICA nous plonge dans le monde impitoyable des jeunes adultes new-yorkais, à la fois encore étudiants et déjà dans la vie active. Pour la plupart des gens, New York est la ville de tous les possibles, où chacun peut réaliser ses rêves. Ce film nous montre aussi que l’on n’a rien sans rien, qu’il faut se battre pour trouver sa place dans la société, et encore plus lorsque l’on vit dans une grande ville comme New York !

Le spectateur peut facilement s’identifier à l’un des deux personnages principaux, qui ont des caractères bien différents : Tracy est une jeune étudiante pas très habituée aux grandes villes, et encore toute timide. En revanche, le personnage de Brooke est une trentenaire qui vit depuis un certain temps au cœur de La Grosse Pomme, qui a des tas d’amis, qui sort beaucoup et a une bonne situation.
Brooke prend ainsi Tracy sous son aile, et lui fait découvrir toutes les facettes de la ville qui ne dort jamais. Nous assistons ainsi à la transformation de Tracy qui devient une véritable citadine, maîtrisant peu a peu les codes pour survivre dans la jungle urbaine.

Mais si Brooke semble avoir une vie idéale, nous découvrons au fil de l’histoire qu’elle n’est pas réellement heureuse, et qu’elle n’est pas la personne qu’elle voudrait être : au fond d’elle, elle est remplie de regrets de par la trahison de son ex meilleure amie et de son petit ami. C’est ici le thème principal de MISTRESS AMERICA : la quête d’identité.
Tracy , de son côté, cherche encore qui elle est, et veut à tout prix entrer dans le cercle littéraire de l’université, espérant trouver sa voie dans la littérature.

L’humour est très présent dans ce film, où nous assistons aux aventures rocambolesques des deux jeunes femmes pour à la fois venger Brooke de ses trahisons passées, et trouver chacune leur place dans la société.
Ces péripéties sont portées par une bande originale très pop, composée par Dean Wareham et Britta Phillips, qui avaient déjà travaillé avec Noah Baumbach sur LES BERKMAN SE SÉPARENT (on ne change pas une équipe qui gagne !).

Les deux actrices principales font partie des actrices les plus prometteuses de leur génération, et tournent déjà avec les plus grands ! Nous retrouvons Greta Gerwig dans le rôle de Brooke, qui a été spécialement écrit pour elle par le réalisateur Noah Baumbach. Le couple aime travailler ensemble, et Noah voulait lui offrir ce rôle sur mesure.
Le personnage de la jeune Tracy est jouée par l’anglo-américaine Lola Kirke, que l’on connait déjà au cinéma grâce à son rôle dans le dernier long-métrage de David Fincher GONE GIRL, mais également à la télévision grâce à la série MOZART IN THE JUNGLE.

MISTRESS AMERICA, sortie en France le 06 janvier 2016.

[youtube id= »cVcAIauCGMI » width= »600″ height= »340″ position= »Center »]

Article rédigé par Julie.

5 réponses sur « MISTRESS AMERICA : New York, ton univers impitoyable »

Bonjour Natieak !

Tu as tout à fait raison, ne te prive surtout pas, le rire est le meilleur remède pour affronter le froid et la rentrée ! 🙂

Et plus on est de fous, plus ont rit ! Jdis ça jdis rien 😉

N’hésite pas à en parler autour de toi,

A très bientôt sur Go With The Blog, et excellente année à toi 🙂

Répondre à Festival de Cannes 2017 en images : THE MEYEROWITZ STORIES de N. Baumbach Annuler la réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site est protégé par reCAPTCHA et la Politique de confidentialité, ainsi que les Conditions de service Google s’appliquent.